Parlement Européen, Conseil de l’Europe, Cour Européenne des Droits de l’Homme… Qui connaît réellement ces institutions ?
Véritables laboratoires, c’est là que se forgent normes, recommandations et avis qui ont une influence directe sur l’évolution de notre droit français notamment en matière de politique familiale. Marie-Christine Arnautu est député au Parlement européen depuis mai 2014 (groupe Europe des Nations et des Libertés). Engagée en politique depuis de nombreuses années, elle a bien voulu nous apporter un éclairage sur « ce qui se joue » pour nos familles dans ces institutions.
Vous avez récemment déclaré : « Il ne se passe pas un mois sans une remise en cause des bases qui président à l’équilibre des familles ». Et aussi : « La famille, cellule de base de la société, voilà l’ennemi ». C’est votre vision de ce qui se joue au Parlement européen ?
Oui, absolument. Les exemples des méfaits de cette institution à l’égard de la famille sont légion. Le Parlement européen étant un temple du politiquement correct, l’un de ses passe-temps favoris est la production de rapports admonestant les États membres et même non-membres jugés réfractaires aux lubies droits-de-l’hommistes parmi lesquelles, la promotion des droits des « minorités sexuelles » n’est pas la moindre. Le lobby LGBT au sein des institutions européennes a acquis une influence tout à fait considérable. Pour vous donner un ordre d’idée, l’intergroupe sur les droits LGBT réunit à lui seul environ 150 députés, soit 1/5ème du Parlement... C’est le plus important des 28 intergroupes que compte ce Parlement, plus que celui sur la protection animale dont la cause est pourtant extrêmement populaire parmi les députés.