Retour sur l’interdiction des messes en public pendant le deuxième confinement, qui a entraîné une vive réaction de la part des familles catholiques. Un vrai signe d’espérance.
Fin octobre 2020, face à la recrudescence de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement annonce un deuxième confinement. Il est certes plus allégé mais il y a à nouveau interdiction de célébrer la messe en public. Après les deux mois de « jeûne de messe » subis lors du premier confinement, les fidèles se rebellent et s’organisent pour ne pas dépérir faute de nourriture spirituelle, mais aussi pour sensibiliser la hiérarchie ecclésiastique. Oui, pour ces catholiques, la messe est essentielle, on ne peut pas les priver une nouvelle fois de la Présence réelle pour raison sanitaire ! La réaction s’est faite sur deux volets : devant les tribunaux et dans la rue.
Tout d’abord, une défense juridique est mise en place. Un premier référé-liberté (demande de jugement en urgence) est déposé devant le Conseil d’Etat. Ce dernier confirme malheureusement dès le 7 novembre l’interdiction des célébrations publiques de messes au motif de protection de la santé publique. Une concertation avec les responsables des cultes en France est alors proposée. Elle aboutira au statu quo : pas de messe en public. Dans le même temps, une pétition est lancée qui recueille plus de 50 000 signatures en 24 heures.