Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur de l’E.C.L.J. (European Center for Law & Justice) une "organisation non-gouvernementale internationale dédiée à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde" qui défend "la protection des libertés religieuses, de la vie et de la dignité de la personne auprès de la Cour européenne des droits de l’homme". L’E.C.L.J. a publié un très intéressant travail intitulé Droit et prévention de l’avortement en Europe dont la France ne sort pas grandie. À l’heure où il est question d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, pour les lecteurs de Famille d’abord, Grégor Puppinck aborde le sujet sous un aspect plus social.
Grégor Puppinck, dans le cadre de l’E.C.L.J. vous avez collaboré à un ouvrage de synthèse sur les politiques de prévention de l’avortement dans le monde. Pourriez-vous nous présenter l’E.C.L.J. et nous dire quelques mots de ce passionnant document ?
Grégor Puppinck. Le Centre européen pour le droit et la justice (E.C.L.J.) est une organisation non gouvernementale (ONG) fondée en 1998 et agissant auprès des institutions qui protègent les droits de l’homme, au niveau européen et mondial. Nous défendons la vie humaine dès sa conception, la famille et les libertés chrétiennes. Nous intervenons dans les mécanismes offerts par ces institutions (Nations Unies, Cour européenne, notamment) ainsi que dans les médias. La question de l’avortement est un combat que nous menons depuis le début. Nous ne le lâcherons pas, même si c’est probablement le plus dur à mener. S’engager sur l’avortement ferme des portes en ce qui concerne nos autres thématiques d’engagement, mais c’est un sacrifice nécessaire.