Vu de France
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Instruction en famille : à propos du décret d'application de la loi
Lire la suite...Vous trouverez ici une fiche détaillée, mise à jour le 23 février 2022, rédigée suite à la publication du décret d'application de la loi confortant le respect des principes de la République.
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La défense des enfants à naître
FdA poursuit son tour d’horizon des mouvements œuvrant au bien commun des familles. Profitant de la récente Marche pour la Vie, nous nous sommes attachés, cette fois-ci, à la défense des plus petits et avons rencontré le président de SOS Tout-Petits, le docteur Piloquet, qui a bien voulu répondre à nos questions.
La 15e Marche pour la Vie
La manifestation de janvier dernier fut l’occasion de reprendre le devant de la scène dans un contexte à nouveau défavorable. En effet, à l’heure où nous écrivons, la députée LREM Albane Gaillot se démène pour faire passer une énième loi sur l’avortement. Sa mesure phare consiste à vouloir allonger la durée légale de 12 à 14 semaines pour l’IVG. Si les sénateurs l’ont courageusement rejetée en deuxième lecture, les organisateurs de la Marche pour la Vie souhaitaient aussi interpeller les candidats à la présidentielle. A suivre…
SOS Tout-Petits, pionnière du mouvement pro-vie en France, était en queue du cortège, y récitant le rosaire en esprit de réparation pour ces milliers d’innocents condamnés à mort.
SOS Tout-Petits
Créée en 1986 par les Dr Dor et Perrel et M. Philippe du Chalard, l’association poursuit un triple but : défendre l’enfant à naître, organiser des manifestations contre l’avortement et prier publiquement pour réparer ce crime contre Dieu. Ses courageux militants se sont ainsi lancés dans différentes actions : occupation pacifique de centres d’avortement, manifestations, prières publiques à proximité de ces centres. Le Dr Dor tenait à se rendre au-devant des femmes hésitantes qui se présentaient au Planning familial (ou directement à l’avortoir) pour les informer et les dissuader de leur projet en leur montrant la beauté de la vie, sans jamais user de la force. Ce sont eux que les médias français ont qualifiés de «commandos anti-IVG». Ils ont si bien réussi que le gouvernement a légiféré : la loi Neiertz votée en 1993 a créé le délit d’entrave à l’IVG, compliquant l’action de l’association.
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La Fondation Lejeune, une aide précieuse pour les plus vulnérables
Pour divertir nos lecteurs d’une actualité quelque peu sombre en matière de politique familiale, nous avons choisi dans les prochains numéros de présenter des associations œuvrant pour le bien commun de nos familles. Voici l’une des plus célèbres et, ô combien utile pour certains d’entre nous : la Fondation Lejeune.
La Fondation Jérôme Lejeune, créée en 1996, est une fondation scientifique et médicale, reconnue d’utilité publique. Elle poursuit les travaux et les engagements du professeur Jérôme Lejeune : la recherche sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique (trisomie 21, X fragile, Cri du chat, syndrome de Rett, d’Angelman etc.), l’accueil et le soin des personnes atteintes de ces pathologies par une consultation médicale spécialisée, et la défense de la vie.
L’association mène trois missions principales.
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Premier pourvoyeur financier privé en France de la recherche sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, la Fondation Jérôme Lejeune développe et finance des programmes scientifiques en France et à l’étranger pour un budget annuel d’environ 4 M€. Entre 30 et 50 projets de recherche sont sélectionnés chaque année par son Conseil scientifique. La Fondation contribue également à dynamiser la recherche en participant à l’organisation de congrès scientifiques et en attribuant des bourses et des prix scientifiques.
L’objectif de cette recherche est de comprendre les causes de la déficience intellectuelle et les maladies associées, permettre la mise au point de traitements pour corriger la déficience intellectuelle, accroître l’autonomie et améliorer la qualité de vie des patients.
Ainsi au bout de 30 ans, on peut aujourd’hui détecter et traiter certains troubles associés à la trisomie 21, qui peuvent potentiellement être responsables de sur-handicap et altérer le développement cognitif.
Exemple d’étude en cours : le projet Respire 21 a pour objet le dépistage avancé des apnées du sommeil chez les 0-3 ans atteints de trisomie 21. En effet, ces enfants-là y sont facilement sujets et cela peut avoir des conséquences sur leur développement neurocognitif ; une prise en charge systématique et précoce pourrait donc les aider.
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La République au-dessus de tout ?
Focus sur le projet de loi confortant le respect des principes de la République.
Afin de lutter, une nouvelle fois sans le nommer, contre le radicalisme musulman, le gouvernement a présenté en décembre dernier un projet de loi contre le séparatisme. Il a pour but de lutter contre tous ceux qui agissent et vivent en dehors des « valeurs de la République ». De nombreux domaines sont ainsi concernés : neutralité du service public, haine en ligne, contrôle financier renforcé des associations cultuelles, police des cultes, contrôle des associations délivrant des reçus fiscaux, resserrement de l’autonomie pédagogique et du contrôle financier des établissements hors contrat, fermeture administrative et non plus judiciaire des établissements hors contrat ouverts illégalement. Et une mesure-phare : l’interdiction de l’école à la maison.Lire la suite...Focus sur le projet de loi confortant le respect des principes de la République. Afin de lutter, une nouvelle fois sans le nommer, contre le radicalisme musulman, le gouvernement a présenté en décemb ...
Les familles catholiques dans la rue
Retour sur l’interdiction des messes en public pendant le deuxième confinement, qui a entraîné une vive réaction de la part des familles catholiques. Un vrai signe d’espérance.
Fin octobre 2020, face à la recrudescence de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement annonce un deuxième confinement. Il est certes plus allégé mais il y a à nouveau interdiction de célébrer la messe en public. Après les deux mois de « jeûne de messe » subis lors du premier confinement, les fidèles se rebellent et s’organisent pour ne pas dépérir faute de nourriture spirituelle, mais aussi pour sensibiliser la hiérarchie ecclésiastique. Oui, pour ces catholiques, la messe est essentielle, on ne peut pas les priver une nouvelle fois de la Présence réelle pour raison sanitaire ! La réaction s’est faite sur deux volets : devant les tribunaux et dans la rue.

Tout d’abord, une défense juridique est mise en place. Un premier référé-liberté (demande de jugement en urgence) est déposé devant le Conseil d’Etat. Ce dernier confirme malheureusement dès le 7 novembre l’interdiction des célébrations publiques de messes au motif de protection de la santé publique. Une concertation avec les responsables des cultes en France est alors proposée. Elle aboutira au statu quo : pas de messe en public. Dans le même temps, une pétition est lancée qui recueille plus de 50 000 signatures en 24 heures.
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L'avortement, un pas de plus en avant ?
Les lobbies féministes et les députés se mobilisent pour aller toujours plus loin dans le droit à l’avortement. Et pourtant, on prétend dans le même temps vouloir sauver des vies.
Infernal paradoxe.
Malgré le contexte économique et social sinistré de cette fin d’année, les promoteurs de la culture de mort sont en passe d’obtenir de nouvelles avancées dans le droit à l’avortement. Plus que la lutte contre l’islamisme et la délinquance, l’enjeu prioritaire est d’allonger le délai légal de l’avortement.
En effet, le groupe des députés écologistes a déposé une nouvelle proposition de loi : allongement du délai d’IVG1 de 12 à 14 semaines, permission pour les sages-femmes de pratiquer les IVG chirurgicaux ainsi que la suppression de la double clause de conscience pour le personnel médical. Cette initiative fait suite à un rapport parlementaire sur l’accès des femmes à l’IVG en France. Les auteurs y déploraient le manque de moyens humains et matériels pour répondre à la demande des femmes qui souhaitent interrompre leur grossesse. Considéré comme un «droit» dans notre pays, l’accès à l’IVG – selon eux – doit être assuré quels qu’en soient les moyens. Il faut pourtant savoir que le nombre d’avortements n’a jamais été si élevé (232 000 pour 2019, soit une IVG pour trois naissances !).
Il est assez paradoxal de voir que ce sont les «Verts», défenseurs de la planète et de l’écologie, qui s’en prennent à la nature humaine. A la pointe du combat pour «les droits des animaux», anti-chasse et antispécistes, ces politiciens négligent les plus faibles d’entre nous. L’animal est-il donc plus précieux et fragile que le petit de l’homme dans notre société moderne ? L’écologie animale avant l’écologie humaine ? Drôle de priorité !
Cependant il est rassurant de constater que ce texte rencontre des oppositions et permet de mettre en lumière de belles initiatives.
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Coronavirus : retour au réel !
La crise liée au Covid-19 et à l’épidémie toujours présente a marqué les esprits pour longtemps et nous n’avons pas fini d’en tirer les conséquences, ni d’en subir les effets…
Cependant cet événement a permis (nous l’espérons) à de nombreux Français de réaliser bon nombre des dérèglements de notre société et d’en apercevoir quelques remèdes.
Un renvoi à nos propres limites
En effet cette crise a agi comme révélateur des limites de notre société matérialiste, suréquipée et ultramoderne. Elle a mis en lumière les graves défauts d’une économie mondialisée et délocalisée. A l’heure où l’homme du XXIe siècle se voit tout-puissant, grâce à l’apport de toutes les techniques et nouvelles technologies utilisées sans conscience ni précaution, à l’heure où l’homme se prétend l’égal de Dieu au point de vouloir maîtriser la vie et la mort, ce monde s’est retrouvé brutalement à genoux devant un « simple » virus, incapable d’arrêter sa course folle autour de la planète. D’un bout à l’autre du globe, les pays se sont arrêtés, touchés par l’apparition de ce microbe intouchable !
Notre dépendance industrielle à la Chine, poussée à l’extrême, s’est révélée au grand jour avec les graves conséquences que nous savons. L’Europe a montré ses failles et prouvé qu’elle n’a pas de légitimité d’action. Chaque pays a ainsi géré la crise de manière souveraine. Heureuse conséquence : nous avons enfin vu qu’il était possible de fermer nos frontières !
C’est un retour forcé à la dépendance et à l’humilité, notions refusées par notre époque contemporaine !
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La Médaille de la Famille
A l’occasion du centenaire de la création de la Médaille de la Famille française, voici un petit panorama de cette distinction que nous vous encourageons à demander.
La Médaille de la Famille est une décoration française créée par décret du 26 mai 1920 sous le nom de «Médaille d’honneur de la famille française» pour rendre hommage au courage des mères de familles nombreuses françaises.
Histoire
Pendant la Grande Guerre, les femmes ont tenu un rôle clé dans la sauvegarde et le maintien de l’activité du pays en assurant la base arrière dans les familles, dans les usines et ailleurs, tandis que les hommes combattaient sur les champs de bataille. Au lendemain de cette guerre, la IIIe République décida donc de les récompenser en créant une médaille réservée uniquement aux mères de familles nombreuses. C’était une façon de reconnaître le mérite de ces femmes et de redonner courage et honneur aux familles françaises pour aider à la relève du pays.
Dans son rapport au président de la République qui accompagne le décret, Jules-Louis Breton, ministre de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance sociales, définissait ainsi le sens de cette médaille : «La République doit témoigner d’une manière éclatante de sa gratitude et de son respect envers celles qui contribuent le plus largement à maintenir par leur descendance le génie et la civilisation, l’influence et le rayonnement de la France». La IIIe République laïque avait encore du bon sens ! Il ajoute : «Nous insistons sur ce point que pour mériter cette récompense, il ne suffit pas de mettre au monde des enfants, il faut encore savoir les élever et s’efforcer en toute occasion, par le conseil et par l’exemple, de leur inculquer une saine éducation morale… Le témoignage de mérite et d’estime que nous avons en vue ne peut s’appliquer qu’aux familles méritantes et estimées telles par leurs concitoyens». Saluons le point de vue des hommes politiques de cette époque qu’on aimerait revoir aujourd’hui… Pour le gouvernement, il ne s’agissait donc pas tant de mettre en place une politique nataliste, que de rendre honneur à des valeurs pour elles-mêmes.
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Les familles nombreuses, c’est bon pour la planète !
La mode est à l’écologie ; tous les milieux politiques, religieux (encyclique Laudato si du pape François en 2015), associatifs en parlent. Si cet intérêt pour la préservation de notre planète est légitime, il est malheureusement détourné à des fins idéologiques qui visent notamment à détruire la famille.
A la suite d’actions menées par des lobbies bien organisés et qui bénéficient de relais médiatiques particulièrement performants, plusieurs courants de pensée se sont fait entendre ces derniers mois pour mettre en garde les politiques et les gouvernements contre les dangers d’un accroissement mondial de la population. Comme beaucoup d’autres, ce mouvement d’opinion est international et se fait sentir en plusieurs endroits du globe de façon concertée : cette simple observation conduit à conclure légitimement qu’il n’est pas le fruit du hasard mais d’une volonté bien établie. A l’ entendre, c’est le trop grand nombre d’hommes qui met en danger la planète. L’équation qu’ils proposent est d’une grande simplicité : un homme produit du CO² donc il pollue d’autant ; il faut par conséquent limiter le nombre d’hommes sur terre pour faire baisser les émissions de CO². Leur logique est imparable…
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Un congrès mondial des familles qui prend de l'ampleur
Les 29, 30 et 31 mars derniers s’est tenu à Vérone, en Italie, le XIIIe Congrès mondial des familles sous le haut patronage du ministère italien de la Famille avec la présence de Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur et vice-président du Conseil. Cet événement réunit chaque année les défenseurs de la famille traditionnelle pour affirmer, célébrer et défendre la famille naturelle comme seule unité fondamentale et durable de la société.
Nous avons voulu interroger Guillaume de Thieulloy qui est un ardent défenseur de la famille au travers de ses médias de ré-information que sont les blogs réputés Le Salon Beige et Les 4 Vérités.

Monsieur de Thieulloy, vous étiez présent à ce congrès. A quel titre était-ce et est-ce une première pour vous ?
Je participe depuis plusieurs années aux congrès du World Congress of Family, comme directeur du Salon beige. Cette organisation existe depuis une vingtaine d’années. Pour ma part, c’est à l’occasion de l’opposition à la loi Taubira que j’ai eu l’opportunité de rencontrer Brian Brown, qui n’était pas encore son président mais qui venait de remporter la bataille de la « proposition 8 » (référendum sur le mariage) en Californie et qui s’intéressait beaucoup à notre résistance. Un ami commun nous a mis en contact et j’ai pu présenter à Brian certains des acteurs du mouvement. Il faut comprendre que le combat pour la famille naturelle est un combat mondial : les promoteurs de la culture de mort l’ont compris, il était temps que nous nous y mettions aussi. D’autant que nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres.
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