Les parents, premiers éducateurs

Comme dans les sociétés totalitaires de sinistre mémoire, l’Etat voudrait imposer son modèle d’éducation. Sous couvert de lutte contre l’islamisme, par la loi confortant le respect des principes de la République, il restreint l’instruction en famille et durcit les contrôles sur les écoles encore libres. Cela n’est pas acceptable pour nous catholiques, car seule la « famille reçoit le droit de donner l’éducation à l’enfant, le droit inaliénable… antérieur à n’importe quel droit de la société civile et de l’Etat, donc inviolable  «(Pie XI).

En effet, la finalité du mariage, procréation et éducation des enfants, consacre les parents comme premiers éducateurs. Nos enfants, reçus de Dieu, sont un dépôt sacré dont il nous faudra rendre compte au Ciel. Nous recevons toutes les grâces nécessaires pour réaliser cette belle mission et ne devons surtout pas démissionner que ce soit par prudence mal comprise, par paresse ou manque de confiance. Bien sûr, en matière d’éducation, l’école et les prêtres ont un rôle indispensable, « mais cette aide aura beau être grande, précieuse et large, elle ne vous libérera jamais de votre devoir et de vos responsabilités » (Pie XII).

Eduquer, c’est apprendre à aimer, c’est former une liberté, cela ne peut se faire dans la méfiance ou la critique. Si vous devez veiller à choisir des écoles vraiment catholiques, il vous faut aussi rester en cohérence avec l’autorité de ces éducateurs que vous aurez choisis, car il n’est rien de plus destructeur pour l’enfant que des divergences ou des tensions entre les différentes autorités. Et les meilleurs éducateurs ne pourront rien si la famille n’est pas un soutien réel et profond.

Gardons également à l’esprit que l’éducation « la plus efficace et la plus durable sera celle qui sera reçue dans une famille chrétienne… son efficacité sera d’autant plus grande qu’y brilleront clairement les bons exemples, surtout des parents » (Pie XI). Le MCF vous accompagne dans l’apprentissage de l’art des arts, l’éducation, avec ce dossier sur la petite enfance, comme avec le thème de notre congrès : quel idéal pour nos jeunes ? Ensemble, nous prendrons en compte les fondements de l’idéal, nous analyserons les menaces contraires et élaborerons les voies pour y remédier afin de donner corps à l’engagement de nos enfants. Tout un programme qui s’annonce passionnant ! Nous vous attendons donc nombreux à la Martinerie, n’hésitez pas à en parler autour de vous…