Marie-toi et sois soumise, pratique extrême pour femmes ardentes !

marie toi et sois soumiseAuteur : Costanza Miriano

Cent mille exemplaires vendus, 15ème au top des ventes en Espagne, le « best-seller » de Costanza Miriano, pétillante journaliste italienne a mis en ébullition la planète féministe.

En Espagne, le ministre de la Santé, Ana Mato, est intervenu publiquement, demandant le retrait de l’ouvrage pour « incitation à la violence faite aux femmes ». 

Dès la parution en décembre de Marie-toi et sois soumise, la presse féminine française a immédiatement poussé des cris d’orfraie et organisé une pétition pour interdire sa parution. 25 000 signatures devraient prochainement être portées à l’attention de Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée du droit des femmes (on les attend toujours…). Ces féministes virulentes avouent pourtant ne pas avoir lu le livre mais elles mettent en garde ceux qui seraient tentés d’y jeter ne serait-ce qu’un œil en ces termes : « attention, âmes sensibles s’abstenir », et réclament son interdiction ! Voilà une bien curieuse conception de la liberté d’expression pourtant portée au pinacle par ailleurs… 

Il faut bien reconnaître que l’expression « sois soumise » résonne comme une provocation à l’oreille de la femme moderne. 

Pourtant l’ouvrage, rédigé sous forme de lettres écrites à des amies par une femme bien dans son époque (mariée, 4 enfants, journaliste) se révèle être un petit trésor de réflexions profondes sur la place de la femme dans le foyer et dans la société. Costanza Miriano part du constat qu’en enfermant la femme dans une logique de revendications égoïstes, « le féminisme l’a détournée de sa vocation naturelle, l’appelant à renier son identité et son génie » ; « il les a séparées d’elles mêmes ". Et d’en conclure : « le féminisme nous a eues ».

L’auteur nous livre son secret du bonheur au féminin ; « il s’agit de revenir à notre vraie nature, à ce pourquoi nous sommes faites, et d’admettre que lorsque nous allons contre nos aspirations profondes nous sommes malheureuses et inquiètes ». D’où la nécessité d’être « soumise » non dans le sens mal compris de domination subie mais au contraire de don de soi (au bénéfice de l’époux et des enfants) librement accepté car « sortir de la logique de la revendication permet de créer un climat positif ». 

Le sujet du don de la vie est naturellement abordé : « la contraception nous a mis dans les mains un pouvoir bien plus grand que nous-mêmes : le pouvoir de trahir notre nature », « le féminisme a tenté de nier cette force puissante qu’est notre instinct naturel ». 

Sans rien occulter des difficultés et renoncements que ce choix de vie impose, sur un ton libre et plein d’humour, Costanza Miriano réussit le double pari de bousculer les vieux poncifs féministes et de mettre l’enseignement de l’Eglise en la matière à la portée de tous. 

Un excellent outil à mettre dans les mains de ceux et celles qui veulent découvrir une autre façon d’envisager le couple…

Une version masculine de l’ouvrage est également parue sous le titre Epouse-la et meurs pour elle.

Editions Le Centurion
15,9 € - 284 pages